• Sommaire:
  • Isidore Aron Architecte HMNOP
  • isidorearon@gmail.com
  • • Bernard Quirot, Atelier EGR - Concours Château Lafite, Pauillac
  • +33 (0) 6 27 83 73 13
  • • Studio Mariama Rosa - Hôtel Carcavelos, Lisbonne
  • • Studio José Pinto - Ecole d'art et d'exposition, Ajuda
  • • Studio Janine Galliano - Toit public, Ivry
  • • Studio Eric Babin - 80 logements, le Havre
  • • Wang Shu - Mémoire, L’Ecole de Hangzhou
  • • Extension d'une maison à Bagnolet, projet en cours
  • • Leclecq Associés, Concours
  • • Recherches
  • • Philippe Prost - Vauban des accusés, Saint Martin
  • • Studio Picon-Lefebvre, Habersetzer - La "modestie de la continuité", Sète
  • • Curriculum Vitae
Isidore Aron Architecte HMNOP
isidorearon@gmail.com
+33 (0) 6 27 83 73 13
Sommaire:
• Bernard Quirot, Atelier EGR - Concours Château Lafite, Pauillac
• Studio Picon-Lefebvre, Habersetzer - La "modestie de la continuité", Sète
• Philippe Prost - Vauban des accusés, Saint Martin
• Studio Mariama Rosa - Hôtel Carcavelos, Lisbonne
• Studio José Pinto - Ecole d'art et d'exposition, Ajuda
• Studio Janine Galliano - Toit public, Ivry
• Studio Eric Babin - 80 logements, le Havre
• Wang Shu - Mémoire, L’Ecole de Hangzhou
• Extension d'une maison à Bagnolet, projet en cours
• Leclecq Associés, Concours
• Recherches
• Curriculum Vitae

REQUALIFICATION DU CENTRE HISTORIQUE DE SETE:

« la modestie de la continuité ».

HYPOTHESE:

L’architecture pourrait-elle, grâce à un référentiel commun qui serait « les traditions », envisager la construction architecturale dans un plus grand respect des paramètres esthétiques, sociétaux et environnementaux ? 
Une architecture qui valoriserait la compréhension du passé, ne serait-elle pas plus riche et diversifiée ? Prenons ce questionnement dans l’autre sens : une architecture qui ignorerait ses racines territoriales, ne sera-t-elle pas l’expression d’un langage mondialisé qui risquerait l’uniformisation et l’ennui ?
ANALYSE:



Le centre-ville présente aujourd’hui des caractéristiques très prononcées, qui me semblent représenter des problématiques importantes concernant l’évolution de Sète. En effet, l’indice de jeunesse du centre-ville (0,7) est le plus faible de toute l’agglomération avec près d’un habitant sur trois de plus de 60 ans. 57% des foyers ne sont occupés que par une seule personne (1,3 personne en moyenne par logement), et le pourcentage de logements vacants est de 13%. 
Paradoxalement, alors que la croissance des logements vacants en centre-ville ne cesse d’augmenter et que la population stagne, les politiques publiques prévoient la construction de près d’un millier de logements supplémentaires en annexant d’anciennes zones industrielles situées autour de l’entrée à l’est de la ville. Ces nouveaux morceaux de villes sont ainsi pensés d’un point de vue urbain d’une façon complètement autonome, libérés de toute nécessité de correspondances avec la structure urbaine de Sète, qui constitue pourtant l’essence même de l’attractivité cette ville.
 
Même si le quartier du centre-ville ne fait pas parti des plus pauvres, son secteur est prioritaire en termes d’habitats insalubres, qui semblent provenir d’une part des problèmes de copropriétés (grande difficulté d’engager des travaux communs), et d’autre part, des typologies traditionnelles des immeubles (souvent profonds, et relativement fins) qui ne permettent pas une bonne aération, des circulations convenables. Ils nécessiteraient des travaux relativement coûteux comparativement aux surfaces des logements. A cela s’ajoute, la sédimentation de constructions annexes en cœur d’ilots, accentuant alors ces différentes problématiques d’insalubrité. Par ailleurs, alors que les populations sont relativement âgées, les immeubles ne permettent que très rarement d’envisager d’y installer des ascenseurs, balcons et espaces collectifs. 
HISTOIRE:

La naissance de la ville de Sète est communément établie en 1666, date à laquelle commence la construction du môle supervisé par Paul Riquet. Elle est issue d’un projet territorial beaucoup plus large et ambitieux consistant à relier par un canal, la Méditerranée et l’Atlantique, que l’on nommera : le canal du Midi.  Cette nouvelle cité trouve ainsi son origine dans le cadre de stratégies économiques et militaires initiées par Louis XIV. Elle sera implantée au pied de la carrière de roche calcaire du Souras dont les pierres seront utilisées pour la réalisation du môle et de la première phase de construction de la ville. 

C’est dans le secteur du quartier haut que commence à se développer la ville de Sète, dans un premier temps pour loger les bâtisseurs du Mole, puis la ville s’étendra plus tard vers nord. C’est autour de la notion d’économie de moyens que la ville va évoluer selon deux logiques d’implantations. La première, de 1666 à 1726 se définie par une poussée du Sud au Nord en bordure de la rade, coté colline. La seconde, jusqu’à la Révolution, tente de gagner sur la montagne et sur les atterrissements, à l’est du Canal royal.

 La ville connait une logique de la forme impliquée par sa topographie, son exposition, ainsi que ses spécificités climatiques. L’espace public de la ville est réduit au minimum et la morphologie de son tissu, composé d’ilots fermés, répondent directement d’une part, aux températures élevées du climat méditerranéen et d’autre part, à la forte exposition aux vents marins.

REQUALIFICATION DU CENTRE HISTORIQUE DE SETE:

« la modestie de la continuité ».

HYPOTHESE:

L’architecture pourrait-elle, grâce à un référentiel commun qui serait « les traditions », envisager la construction architecturale dans un plus grand respect des paramètres esthétiques, sociétaux et environnementaux ? 
Une architecture qui valoriserait la compréhension du passé, ne serait-elle pas plus riche et diversifiée ? Prenons ce questionnement dans l’autre sens : une architecture qui ignorerait ses racines territoriales, ne sera-t-elle pas l’expression d’un langage mondialisé qui risquerait l’uniformisation et l’ennui ?
ANALYSE:



Le centre-ville présente aujourd’hui des caractéristiques très prononcées, qui me semblent représenter des problématiques importantes concernant l’évolution de Sète. En effet, l’indice de jeunesse du centre-ville (0,7) est le plus faible de toute l’agglomération avec près d’un habitant sur trois de plus de 60 ans. 57% des foyers ne sont occupés que par une seule personne (1,3 personne en moyenne par logement), et le pourcentage de logements vacants est de 13%. 
Paradoxalement, alors que la croissance des logements vacants en centre-ville ne cesse d’augmenter et que la population stagne, les politiques publiques prévoient la construction de près d’un millier de logements supplémentaires en annexant d’anciennes zones industrielles situées autour de l’entrée à l’est de la ville. Ces nouveaux morceaux de villes sont ainsi pensés d’un point de vue urbain d’une façon complètement autonome, libérés de toute nécessité de correspondances avec la structure urbaine de Sète, qui constitue pourtant l’essence même de l’attractivité cette ville.
 
Même si le quartier du centre-ville ne fait pas parti des plus pauvres, son secteur est prioritaire en termes d’habitats insalubres, qui semblent provenir d’une part des problèmes de copropriétés (grande difficulté d’engager des travaux communs), et d’autre part, des typologies traditionnelles des immeubles (souvent profonds, et relativement fins) qui ne permettent pas une bonne aération, des circulations convenables. Ils nécessiteraient des travaux relativement coûteux comparativement aux surfaces des logements. A cela s’ajoute, la sédimentation de constructions annexes en cœur d’ilots, accentuant alors ces différentes problématiques d’insalubrité. Par ailleurs, alors que les populations sont relativement âgées, les immeubles ne permettent que très rarement d’envisager d’y installer des ascenseurs, balcons et espaces collectifs. 
HISTOIRE:

La naissance de la ville de Sète est communément établie en 1666, date à laquelle commence la construction du môle supervisé par Paul Riquet. Elle est issue d’un projet territorial beaucoup plus large et ambitieux consistant à relier par un canal, la Méditerranée et l’Atlantique, que l’on nommera : le canal du Midi.  Cette nouvelle cité trouve ainsi son origine dans le cadre de stratégies économiques et militaires initiées par Louis XIV. Elle sera implantée au pied de la carrière de roche calcaire du Souras dont les pierres seront utilisées pour la réalisation du môle et de la première phase de construction de la ville. 

C’est dans le secteur du quartier haut que commence à se développer la ville de Sète, dans un premier temps pour loger les bâtisseurs du Mole, puis la ville s’étendra plus tard vers nord. C’est autour de la notion d’économie de moyens que la ville va évoluer selon deux logiques d’implantations. La première, de 1666 à 1726 se définie par une poussée du Sud au Nord en bordure de la rade, coté colline. La seconde, jusqu’à la Révolution, tente de gagner sur la montagne et sur les atterrissements, à l’est du Canal royal.

 La ville connait une logique de la forme impliquée par sa topographie, son exposition, ainsi que ses spécificités climatiques. L’espace public de la ville est réduit au minimum et la morphologie de son tissu, composé d’ilots fermés, répondent directement d’une part, aux températures élevées du climat méditerranéen et d’autre part, à la forte exposition aux vents marins.